Immobilier : la réduction d’impôt, moteur de l’investissement dans le locatif neuf

Immobilier : la réduction d’impôt, moteur de l’investissement dans le locatif neuf
Lundi 22 septembre 2014

Les trois quarts des investisseurs en logements neufs se lancent pour des raisons fiscales. La majorité investit en terre inconnue, hors de sa région.


Voilà un constat qui devrait éclairer les futurs choix fiscaux du gouvernement. Selon un sondage réalisé auprès de 2.000 investisseurs dans l’immobilier (neuf comme ancien), les trois quarts des ménages achetant un logement locatif neuf ont pour principale motivation... de réduire leurs impôts.


Preuve que la fiscalité est le moteur des décisions d’achat, 51 % des investisseurs passent à l’acte dans une autre région que la leur, sur des marchés qu’ils ne connaissent pas, quand 32 % achètent à proximité de leur domicile.


Pas d’apport personnel


Quant au type de bien, pas de surprise. Les trois-quarts des logements sont situés dans le sud (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes) et en Ile-de-France (18 % des investissements locatifs). 90 % sont des appartements, de 42 mètres carrés en moyenne, valant 167.000 euros (+11 % par rapport 2010, du fait de la hausse des prix de l’immobilier et de la baisse des taux d’intérêt) mais un tiers coûtent plus de 200.000 euros (contre 22 % en 2010). La quasi-totalité des logements neufs sont financés à crédit (97 % d’entre eux soit 38.000 biens, contre 39.000 dans l’ancien) de façon massive, puisque le crédit moyen est de 162.000 euros sur environ vingt ans...


Plus de la moitié des biens sont même financés à 100 % par crédit immobilier, sans aucun apport personnel, pour maximiser les déductions fiscales. Les banques ne sont visiblement pas aussi frileuses que le prétendent les professionnels de l’immobilier... Il faut dire que les investisseurs, dont quasiment les trois-quarts ont plus de 40 ans, sont de plus en plus aisés. Leur revenu annuel médian est passé de 63.770 euros annuels en 2010 à 67.500 euros cette année voire 74.030 euros en Rhône-Alpes et 72.000 euros en Ile-de-France (mais un bien francilien coûte plus cher que la moyenne, 196.000 euros contre 167.000 en moyenne nationale). Aujourd’hui, les deux tiers de ceux finançant leur bien à crédit gagnent entre 2.500 et 6.000 euros par mois.


Les Echos |18.09.2014 | Myriam Chauvot


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