Patrimoine: pourquoi il faut investir dans une résidence de tourisme

Patrimoine: pourquoi il faut investir dans une résidence de tourisme
Lundi 27 juillet 2015

'La conjoncture ayant éloigné les investisseurs, il en est résulté une baisse des prix d’acquisition et mécaniquement de meilleurs rendements', constate Corinne Coccetta, du cabinet Equance. Au regard d’autres placements immobiliers qui peinent à dépasser les 3 à 3,5% de rendement brut, les résidences de tourisme sont, en effet, calibrées pour servir 4% nets en moyenne.

À mi-chemin entre location saisonnière et hôtel, les résidences de tourisme (plus de 2.250 aujourd’hui) sont meublées et dotées de services parahôteliers : accueil, ménage, petit déjeuner, fourniture de linge de maison… Vendues à 85% à des investisseurs privés, elles sont gérées par des exploitants qui se chargent de trouver la clientèle touristique et de verser un loyer aux investisseurs.


Deux cadres fiscaux

Pour ceux qui cherchent à se constituer un complément de revenu, il faut donc être très prudent. 'Dans l’objectif d’y vivre plus tard, le placement prend davantage de sens', estime Christine Vassal-Largy. Car, outre quelques semaines d’occupation personnelle possible, le propriétaire profite d’une fiscalité avantageuse. D’une part, avec le remboursement de la TVA au taux de 20% ; d’autre part avec, au choix, deux cadres fiscaux possibles : le régime Censi-Bouvard ou le statut classique LMP (loueur en meublé professionnel) ou LMNP (loueur en meublé non professionnel).

Avec le Censi-Bouvard, le propriétaire profite d’une réduction d’impôts de 11% du prix de revient du bien, dans la limite de 300.000 euros, soit 33.000 euros au maximum. La contrepartie ? Investir dans une résidence classée (Atout France en dresse la liste : www.classement.atout-france.fr) et confier la gestion du bien en bail commercial de neuf ans au minimum. 'Le Censi-Bouvard ne séduit plus les investisseurs qui cherchent la défiscalisation, car la réduction est trop faible', note Géraud Cornillon, le patron de Terrésens.

Le statut de loueur en meublé fait davantage d’adeptes, car il joue sur l’amortissement.

Le propriétaire pourra, outre les charges (frais d’achat, intérêts d’emprunt…), amortir le mobilier et jusqu’à 85%  de la valeur du bien sur vingt, vingt-cinq ans. En LMNP, les déficits éventuels s’imputent sur les revenus locatifs et sont reportables sur dix ans. En LMP, ils viennent en déduction du revenu global.

(www.challenges.fr - Colette Sabarly – le 12 juillet 2015)


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