Bitcoin blues : quand les perdants du bitcoin partent en dépression

Bitcoin blues : quand les perdants du bitcoin partent en dépression
Mardi 24 avril 2018

Le rêve de richesse incarné par les cryptomonnaies a un revers. Ceux qui ont tout misé sur le Bitcoin déchantent… et vite.

Être riche et vite. La promesse des cryptomonnaies est belle. À tel point que certains porteurs ont placé là une bonne partie de leurs économies… Mais la réalité les a rattrapés et un nouveau syndrome se développe : le Bitcoin blues.

En Corée du sud, pays dans lequel 3 personnes salariées sur 10 ont investi dans ces monnaies, ce mal naissant prend de l’ampleur. Les perdants du Bitcoin, de l’Ether ou du Ripple se pressent aux portes des cabinets de psychologues pour aborder les conséquences de leurs pertes.

Car il ne s’agit pas uniquement d’argent perdu. Au pays du matin-calme, les avocats constatent une recrudescence des divorces dû à ces investissements malheureux. Un mal national à tel point que le premier ministre du pays entend surveiller ces investissements. Interrogé par le site local koreabiomed, Lee Nak-yeon qualifie ce problème de « phénomène social capable de causer des distorsions pathologiques ». Ambiance.

« J’aurais dû acheter des Bitcoins avant »

Autre symptôme devenu phénomène social. Celui développé par une partie de la jeune génération qui regrette de ne pas avoir investi suffisamment tôt dans les cryptomonnaies. Leur raisonnement est limpide. Ils comparent le salaire moyen avec le potentiel que représentent les gains via le Bitcoin ou l’Ether. À titre de comparaison, le salaire annuel en Corée du Sud oscille entre 25 000 et 35 000 dollars. Comparés aux éventuels millions générés en monnaie virtuelle, le calcul est rapide.

Toujours est-il que ceux qui n’ont pas fait le choix d’investir estiment qu’ils ont laissé passer leur chance. C’est pourquoi les jeunes misent la moindre de leur économie pour acheter de nouveaux bitcoins. Un choix à corps perdu dans les cryptomonnaies alors même que les cours sont pour le moins fluctuants.

Pour bien miser, restez safe

Face à ce constat, les spécialistes de ces monnaies recommandent d’adopter une attitude prudente. Laurent Leloup, PDG de Chaineum, un spécialiste des cryptomonnaies rappelle : « Mon conseil est simple : n’investissez que ce que vous êtes prêts à perdre. Le plus important à comprendre, c’est qu’il s’agit véritablement d’un achat à risque. Cela ne sert à rien d’investir tant qu’il n’y aura pas d’encadrement suffisant ». Vous voilà avertis.

Quant à ceux qui craignent d’avoir raté le coche des Bitcoins, Ethers, Ripple et autres Stellar, le constat est limpide : « La période pendant laquelle il était possible d’acheter 100 000 bitcoins pour 1 euro est révolue. Les personnes qui ont misé à l’époque seront richissimes lorsqu’elles parviendront à revendre leurs bitcoins mais cela ne concerne qu’une poignée d’individu. Mais une chose est certaine, ne pensez pas devenir richissime avec », précise-t-il.

Rien ne sert donc de courir donc… car à ce jeu-là, vous risquez plus sûrement d’attraper une dépression que des gains énormes.

(L’ADN, Olivier Robillart, 6 avril 2018)


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(1) Taux proposé au 01/04/2018 selon les stocks disponibles. Revenus nets de charges d’entretien, selon les conditions du bail commercial proposé par le Groupe Réside Études et ses filiales, hors impôts fonciers et taxe d’ordures ménagères, et dans le cadre de la Location Meublée Non Professionnelle (LMNP).


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