HAUSSE DE L’OFFRE DE LOCATIONS MEUBLÉES : FAUT-IL S’EN INQUIÉTER ?
ImprimerAlors que le nombre de logements disponibles en meublé n’a jamais été aussi pléthorique, les propriétaires individuels se voient contraints de baisser les loyers de ces biens censés être plus rentables que les locations nues.
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LA BRÈVE RÉSIDE ÉTUDES
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Le nombre debiens proposés en location meublée dans lacapitalea quadruplé en seulement un an pourconstituer désormais 52 % de l’offre.
Conséquence croisée du phénomène Airbnb et des restrictions de déplacement liés à la COVID-19, l’afflux sur ce marché atteint désormais un niveau tel que,dans certaines villes, il devient moins cher de se loger en meublé qu’en location nue.
L’absence de touristes est en effet venue enfoncer un coin dans un marché des biens locatifs déjà impacté par les restrictions du nombre de nuitées autorisées dans de nombreuses villes, entraînant unretour vers le marché des propriétaires ayant « surfé » sur la vague des locations saisonnières ces dernières années.
Plutôt que de les convertir en locations nues,beaucoup préfèrent garder leurs biens équipésen attendant le retour d’une clientèle touristique française ou étrangère tout en profitant, théoriquement, d’une meilleure rentabilité qu’en location classique.
Théoriquement, en effet, car l’afflux de ces biens est telsur certaines villesqu’onyassiste à une aberration de marchéavec des baisses de loyers les rendant meilleur marché que les locations classiques comme à Nantes, Besançon ou Amiens où l’offre a quadruplé en 1 an.
Parmi les plus touchées comptent égalementBordeaux, oùles meublés sontpassés de 37 % à 64 %de l’offre locativeen un an.
Nombre d’experts anticipent d’ailleurs un rééquilibrage sur ce marchéqui, s’il est profond sur les surfaces de type studio et T1 à destination des étudiants et jeunes actifs, l’est beaucoup moins sur les moyennes et grandes surfaces équipées ces dernières années dans le sillon d’Airbnb.
Or, bien que lemarché de la colocationreprésente un débouché pour ces biens,les exigences accrues en termes de confortpar les candidats colocataires, au premier rang desquelles la possibilité de disposer de sanitaires individuels,ne correspondent pas aux caractéristiques des biens disponibles.
Ainsi peut-on s’interroger : après l’ère Airbnb et ses acteurs non professionnels,ne serait-on pas en passe d’assister à une restructuration du marché du meublé autour d’une offre professionnelle dédiée et de qualité?
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Régulièrement, RESIDE ETUDES profite d’un point d’actualité´ pour ouvrir le débat et informer ses clients et prospects investisseurs.
Ces brèves et articles ne constituent pas forcément l’expression ou le reflet des positions ou opinions propres de l’entreprise.
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Pour aller plus loin :
- Article« L’absence de touristes fait baisser les loyers des locations en meublé à Paris et dans plusieurs villes de France »by Isabelle Rey-Lefebvre dans Le Monde du 25 février 2021
- Article« À Paris et Bordeaux, il y a plus d’annonces immobilières pour des meublés que pour des logements vides »dans LA VIE IMMO du 25 février 2021
- Article «Le marché de la location meublée à la peine» par Nathalie Coulaud dans LE MONDE du 2 février 2021
