Retraites : vers la mise en place d’un « âge-pivot » ?

Dans le cadre du futur régime universel, la pension pourrait subir une décote avant une deuxième borne d'âge, qui pourrait être 63 ans.
L'âge minimum de départ à la retraite restera bien à 62 ans. Cependant, selon plusieurs sources, un « âge-pivot » à 63 ans serait à l’étude. En effet, cela permettrait de retarder les départs à la retraite. Selon les réformateurs, l’intérêt serait d’inciter les assurés qui ont commencé à travailler tard, ou qui ont eu une carrière à trous, à prolonger leur activité.
Ce changement permettrait ainsi de maintenir l'équilibre financier de cette branche de la Sécurité sociale. Effectivement, le Conseil d'orientation des retraites estime que l'âge moyen de départ permettant de maintenir à flot le système, qui est de 62 ans aujourd'hui, sera supérieur à 63 ans dès 2025, et à 64 ans en 2035.
La question est loin d'être tranchée
Avec le futur régime par points, tout cela pourrait être remis en question. Par exemple, un « coefficient de conversion » pourrait être mis en place, à l’image de la Suède. Au moment de la liquidation, il diviserait le capital de points amassés pour calculer ce qui équivaudrait à des annuités. En Suède, ce coefficient reflète l'espérance de vie de la génération à laquelle on appartient : plus elle est élevée, plus il devient nécessaire de travailler longtemps pour percevoir une bonne pension.
Quoi qu’il en soit, nous allons devoir attendre encore un peu avant d’avoir plus de précisions sur la mise en place de cet « âge pivot ».
(Les Echos, Solveig Godeluck, 8 octobre 2018)
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