Taux Immobiliers : la nouvelle stratégie des banques

Taux Immobiliers : la nouvelle stratégie des banques
Mardi 27 avril 2021

Après un mois de mars marqué par des hausse de taux, les banques décident d’opter pour une stratégie différente en avril avec des taux affichés à 1,05% sur 15 ans, 1,25% sur 20 ans et 1,45% sur 25 ans.

Cependant, chaque banque entreprend sa propre stratégie en fonction de sa cible et de ses objectifs de production de crédit. Pendant que certaines ont décidé de baisser leur taux de 0,05 à 0,20 point de pourcentage, d’autres ont entrepris de remonter progressivement leur barème de 0,05 à 0,10 point de pourcentage.

L’objectif voulu par les établissements qui remontent légèrement leurs taux est de reconstituer leurs marges quand d’autres les baissent afin acquérir davantage de clients et d’élargir leur cible, tout en restant très vigilantes sur les profils d’emprunteurs qu’elles financent.

Une nouvelle ambitieuse pour les semaines à venir ! Et si cette nouvelle stratégie permettait de réparer les impacts du troisième confinement ? Grâce à la stratégie divergente des banques, les impacts du confinement devrait en effet être limités. Pour cause, les visites des biens immobiliers restent autorisées pour les résidences principales, ce qui concernent 85% des crédits.

Emprunter en chômage partiel ?

Cependant, avec le déploiement du confinement à l’ensemble du territoire et la fermeture de certains commerces, de potentiels emprunteurs vont être à nouveau mis au chômage partiel, avec de probables difficultés pour obtenir un crédit immobilier.

Selon une enquête interne au réseau Vousfinancer réalisée en mars, si près de 60% des 200 agences du réseau parviennent à financer des emprunteurs en situation de chômage partiel, c’est le plus souvent sous conditions. D’ailleurs, 30% y arrivent uniquement lorsque la période de chômage partiel est terminée et 10% n’ont actuellement pas de solution pour ces emprunteurs auprès de leurs partenaires bancaires.

Au cas par cas, il est envisageable de financer des emprunteurs en chômage partiel, à condition qu’ils aient une certaine ancienneté professionnelle et de l’épargne de précaution. Mais cela dépend également du secteur d’activité professionnel : s’il s’agit d’un secteur très touché par la crise, la banque refusera.

Source : BFM IMMO, 06/04/ 2021


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